À PROPOS
Concrètement, un attrape-rêve est un objet protecteur composé au minimum de deux parties : tout d'abord, on y trouve un cerceau généralement conçu en saule, puis, un réseau de fils en forme de filet, ressemblant au tracé que pourrait produire une toile d'araignée. En plus de ces deux éléments centraux, des décorations sont souvent ajoutées et varient d'un modèle à un autre bien que les plumes et les perles représentent la majeure partie des décorations qu'on retrouve. Selon les croyances, l'attrape-rêves empêcherait les cauchemars et autres mauvais esprits de s'immiscer dans le sommeil de son ou sa propriétaire. Comparable à un filtre, son rôle est d'éloigner les esprits négatifs pour apaiser les nuits en ne conservant que les rêves positifs et agréables. Les premiers attrape-rêves seraient d'origine ojibwé, une tribu amérindienne d'Amérique du Nord, qui forme encore aujourd'hui le troisième groupe Autochtone le plus important des États-Unis.
LES SYMBOLIQUES DES DIFFÉRENTES PARTIES DE L'ATTRAPE-RÊVES
La première symbolique qui concerne une partie de l'attrape-rêves est celle du cerceau. En effet, sa forme ronde représenterait le cycle de la vie ainsi que celui des planètes, de la lune, du soleil, du jour et de la nuit ou encore des saisons.
La seconde symbolique concerne le tissage en forme de toile d'araignée qui a pour but de retenir les mauvais rêves, qui seront ensuite brûlés par les premiers rayons du soleil au matin. Selon les créations, on retrouve un nombre différents de points de contact qui ont tous une signification particulière :
- D'abord, 7 points de contact représentent les 7 fondements de la culture amérindienne, à savoir : l'air, les esprits, les points cardinaux, la Terre, le cycle, la prière et le nom.
- Ensuite, 8 points de contact représentent les 8 pattes de l'araignée, divinité protectrice des songes.
- Enfin, 13 points de contact représentent les 13 phases de la lune. Contrairement au calendrier de 12 mois, dans la culture amérindienne une année est composée de 13 phases, correspondantes aux 13 cycles lunaires. Chaque lune porte alors un nom spécifique selon la période où elle apparait.
La troisième symbolique fait référence à la perle que l'on retrouve au centre du tissage. Selon les tribus amérindiennes, elle représenterait le Grand-Esprit et l'araignée. Elle sert alors à recevoir des conseils et est un guide spirituel qui nous oriente vers notre destinée.
Enfin, les plumes représentent la dernière symbolique. Elles sont le symbole de l'air, le premier et plus important des 7 fondements de la culture amérindienne. Elles ont pour but de laisser glisser les rêves entre l'Homme et le Grand-Esprit, agissant comme le lien qui les unit.